Les professionnels redoutent une année noire avec une pause sur la demande de formation et de bilan de compétences du côté des salariés. Certaines structures affrontent déjà les premiers frimas…
Le fameux « big bang » de la formation professionnelle, ce n’est pas seulement une simplification du système, c’est aussi un objectif de rationalisation et d’économie.
En effet, le basculement du Congé Individuel de Formation (CIF) vers le Compte Personnel de Formation de transition professionnelle, présenté comme plus universel, ne devrait pas favoriser les formations longues et/ ou coûteuses.
Dans le nouveau système, le salarié devra d’abord capitaliser avant de mobiliser ses droits au CPF pour financer son projet, qu’il s’agisse d’une formation qualifiante ou d’un bilan de compétences.
Pour l’heure, c’est le plafonnement de l’heure à 15 euros qui est source d’inquiétude quand on sait que certains OPCA pouvaient parfois assurer la prise en charge jusqu’à 50 euros de l’heure. Le plafond lui-même de 5.000 euros du CPF apparait pour le moins insuffisant pour accéder à certaines formations. Et même si la possibilité d’abondements à la marge a été évoquée, on reste dans le vague.