Publié le 17/09/2015

Si je devais choisir un métier aujourd'hui : Chaudronnier

Si je devais choisir un métier aujourd'hui : Chaudronnier

Chaudronnier : voilà un métier qui ne parle pas aux jeunes et qui reste encore associé aux filières proposées par défaut à un public déboussolé et en échec scolaire bien souvent.

Un métier quasiment black-listé comme bien d'autres métiers de l'industrie (soudeur, ajusteur, tuyauteur, outilleur, tôlier, conducteur-régleur), encore et à tort perçu comme mal rémunéré, très pénible, voire pire, comme une voie de garage.

Dans l'imagerie populaire, le chaudronnier c'est l'ouvrier en sueur battant le métal avec un marteau. Il est vrai que cette appellation est peu explicite et, pour tout dire, peu engageante….

 


Et pourtant, il s'agit d'un métier très demandé dans les PME industrielles de pointe qui travaillent pour l'aéronautique, le ferroviaire, la construction automobile, la mécanique, l'industrie nautique et navale. Cela va de la fabrication en atelier de pièces élémentaires et de sous ensembles pour l'industrie aéronautique à des travaux de réparation à l'extérieur, sur un slipway par exemple, en maintenance navale ou nautique.

 

On s'arrache les bons professionnels et les salaires proposés sont souvent supérieurs à celui d'un enseignant débutant. 

 


Le chaudronnier travaille la feuille de métal. Cela nécessite de savoir travailler sur plan, de conceptualiser la pièce à réaliser et de tracer. Le métal subit différentes opération, de découpe, pliage, cintrage, redressage, assemblage et de réglage…un métier de haute précision donc.

 

Des CAP, des Bac pro sont proposés en formation initiale et continue et le plus souvent, en apprentissage ou contrat de professionnalisation. L'AFPA de Bègles, de Balma, de Saint-Nazaire se proposent de vous y former. Certaines formations sont gratuites et ouvertes aux demandeurs d'emploi. Le Lycée Airbus de Toulouse ou encore Proméo en Picardie proposent des enseignements adaptés. Bien d'autres établissements y préparent…et pour chacune d'elles, l'emploi est quasiment assuré au bout du parcours.

Autre avantage, celui de pouvoir travailler dans des régions accueillantes comme l'Auvergne, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Pays-de-Loire ou encore la Bretagne. 

 

Alors, pourquoi pas vous ?

 

Info : La Rédaction