Accastilleur • Agenceur bord • Agent de maintenance nautique • Agent polyvalent de construction • Architecte naval • Charpentier de marine • Charpentier métallique • Charpentier tôlier • Chaudronnier • Chef de projet bureau d'études naval • Chef d'équipe en tuyauterie navale • Courtier en bateaux • Dessinateur projeteur en construction navale • Deviseur naval • Diéseliste • Drapeur • Ébéniste de bord • Électricien de bord • Électromécanicien marine • Gelcoater • Gréeur mateloteur • Ingénieur de bureau d'études • Ingénieur en architecture navale • Ingénieur instrumentation • Ingénieur propulsion marine et systèmes fluides • Ingénieur structures • Injecteur matériaux composites • Intégrateur projeteur • Mateloteur • Menuisier • Mécanicien hors bord, in board • Mécanicien marine • Mécatronicien naval • Menuisier agenceur de bord • Menuisier en construction nautique • Monteur électricien • Mouliste • Opérateur matériaux composites • Opérateur composites haute performance • Opérateur de moulage • Optionneur • Ouvrier voilier • Projeteur oxycoupeur • Réparateur gel coat • Responsable de conception équipements mécaniques de propulsion • Sellier nautique • Shaper • Skipper • Soudeur aménageur • Soudeur MIG MAG, TIG, INOX, ALU • Soudeur naval • Stratifieur • Stratifieur mouliste • Technicien appareilleur naval • Technicien bureau d'études navales • Technicien composites • Technicien essais mécaniques • Technicien expert soudage • Technicien gelcoat • Technicien maintenance prédictive • Technicien méthodes coques sous marin • Technicien méthodes industrialisation • Technicien motoriste hors bord • Tuyauteur • Vaigreur • Vendeur en magasin d'accastillage

OPTIMISER LA RECHERCHE

On le sait, l’activité est régulièrement soumise aux flux et reflux et les chefs d’entreprise sont toujours prêts à affaler en cas de gros grain. En tout cas, chez Bénéteau, ce fut le cas en 2020 avec l’annulation des salons et les commandes qui n’arrivaient plus. Mais les ventes sont reparties à la hausse et la filière nautique s’est remise en ordre de marche. On observe un effet post-confinement avec des acheteurs qui passent par internet et qui se décident plus vite à acheter. Les recrutements se poursuivent comme chez Hanseyachts, un constructeur allemand installé en Vendée. Chez Fountaine-Pajot/Dufour, un spot précise encore les besoins du constructeur pour ses sites de la Rochelle et d’Aigrefeuille-d’Aunis (opérateurs matériaux composites, des menuisiers et des agents polyvalents de construction). Habituellement, un millier de postes sont offerts chaque année. Une école comme l’INB propose des formations en alternance et se fait l’écho des besoins des entreprises partenaires sur son site. Il faudra saisir les opportunités qui se présentent, car nul ne sait ce que 2024 nous réserve. On peut aussi écouter Radio Ponton en podcast. Dans le naval, on recrute en mécanique, chaudronnerie, composites, usinage et charpente navale sur acier. Tous les regards sont tournés vers Naval Group qui continue d’engranger les contrats (plus de 500 postes sont proposés). La difficulté est d’attirer les bons profils techniques vers le naval. C’est le moment de sonder les besoins et de se former en conséquence.

L’intérim de proximité peine à trouver de la main-d’œuvre qualifiée, et même non qualifiée, comme à Saint-Nazaire ou Cherbourg. Il ne faut pas oublier que, sur les grands chantiers, les savoirs se transmettent encore par le geste, de l’ouvrier qualifié vers le nouvel ouvrier récemment embauché. On pourra utilement candidater directement sur les chantiers spécialisés dans le nautisme ou la construction navale. Certaines entreprises sont prêtes à former comme l’École Chantiers de l’Atlantique. Les Chantiers de l’Atlantique recruteront plus de 400 personnes en CDI cette année. On peut aussi passer par les agences d’emploi comme Lip ou encore Partnaire qui recrute pour le groupe Bénéteau. Synergie Intérim recrute aussi pour les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire. Si les salons sont l’occasion d’approcher les professionnels, il faut le faire à bon escient et trouver l’accroche, à commencer par le Salon Euronaval et son Navire des Métiers, un nouvel espace dédié à l’emploi et aux formations du secteur. Les chaudronniers, soudeurs, opérateurs composites (fibre de verre/résines polyester, stratification au contact, infusion sous vide), stratifieurs-drapeurs, tuyauteurs, opérateurs composite, charpentiers métalliques, menuisiers agenceurs de bord, dessinateurs-projeteurs et électromécaniciens marine trouveront à s’employer rapidement. Se former est impératif. Les écoles ne sont jamais très loin des chantiers. Outre Naval Group qui vient de lancer son propre campus de formation en conception navale, on peut se tourner vers l’AFPA, les Greta et les CFA qui proposent des formations gratuites et rémunérées près du littoral.

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Lorient est un des hauts-lieux de la construction navale. Pour concurrencer les puissantes compagnies coloniales anglaises et néerlandaises, la Compagnie française pour le commerce des Indes orientales y fit aménager une corderie en 1666 et des magasins généraux, sollicitant les chantiers pour construire et armer des frégates. La grande forme de construction couverte de Lorient a célébré son centenaire en décembre 2019. Naval Group y a assemblé une bonne centaine de navires civils et militaires (frégates, sous-marins, paquebots, cargos, contre-torpilleurs). Fruit de la passion de la mer et de la voile, les activités de navigation de sport-loisir (régates) sont apparues en France au 19ème siècle dans les milieux aristocratiques. Les sports nautiques se sont démocratisés peu à peu. En 1928, Benjamin Bénéteau, architecte naval, ouvrait son premier chantier à St-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée. En 1976, Jean-françois Fountaine, chef d'entreprise dans la construction de plaisance et Yves Pajot, skipper talentueux, co-fondent leur chantier à Aigrefeuille-d’Aunis en Charente-Maritime. Le premier est devenu un géant mondial de l'industrie nautique. Le deuxième, qui a absorbé Dufour Yacht en juin 2018, un autre poids lourd de la plaisance, monte en puissance et investit tous azimuts. 

La France est leader mondial dans les secteurs de la voile et des bateaux pneumatiques, 1er constructeur de bateaux de plaisance en Europe et 4ème producteur de bateaux à moteurs dans le monde. La région Nouvelle Aquitaine (1ère en nombre d’établissement et 2ème en nombre d’emploi) bénéficie de l’apport économique de l’ancienne région Poitou-Charente et du dynamisme du bassin rochelais et de son plateau nautique qui regroupe une trentaine d’entreprises spécialisées en charpente navale, accastillage, réparation mécanique, peinture marine, architecture marine, des bureaux d’études et chantiers. Le chantier Hervé est l’un des plus anciens qui compte neuf salariés et ne met à l’eau que deux ou trois bateaux par an. Mais d‘autres en construisent une dizaine par mois. C’est le cas de Fountaine Pajot qui innove, exporte et se positionne pour l’avenir. Plus au sud, autour du bassin d’Arcachon et de Bordeaux, on trouve des constructeurs comme Couach à Gujan-Mestras et des PME/TPE, lui-même plus spécialisé dans la fabrication de yachts et de vedettes de service. La région Pays de la Loire est 2ème de la filière nautique avec 130 établissements (4.500 emplois). 1ère région exportatrice, sa chance est de pouvoir compter sur Bénéteau, un leader mondial des industries nautiques. Le groupe Bénéteau (12 marques bateau dont Janneau et CNB) est un gros employeur en terre vendéenne (Challans, Bellevigny, Ile de Noirmoutier, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Le Poiré-sur-Vie) qui a doublé ses capacités de production en deux ans. La région Bretagne compte près de 15.000 emplois liés à la filière nautique et navale.  Elle est 1ère sur la plaisance. Elle est caractérisée par un tissu plus dense et plus diversifié de PME et TPE innovantes et réactives (1.100 entreprises dans le nautisme). Avec ses 491 entreprises et 3.189 emplois (5.200 si l’on intègre la filière navale), le Morbihan est le premier département nautique de France. Autour de Vannes, de la Trinité-sur-mer, de Lorient (dans l’ancienne base des sous-marins), de nombreuses TPE, PME jouissent d’une excellente réputation dans le milieu de la course au large, à l’image de Multiplast ou encore Marsaudon composites, tous deux spécialisées dans la fabrication de coques en composites, fibre de verre, fibre de carbone. Gravitent non loin des sociétés plus petites comme Bagoù Boats et des spécialistes de l’équipement nautique (gréements, accastillage, voiles, électronique embarquée). A Tréhou dans le Finistère, Foil & Co fabrique des foils pour les sports nautiques. Dans les côtes d’Armor, Boréal Yachts poursuit son aventure à Minihi-Tréguier. La filière dans son ensemble  fait vivre beaucoup d’acteurs, des bureaux d’études en architecture comme Coprexma à Concarneau, des équipementiers nautiques, motoristes et autres fournisseurs à proximité. Et il n’y a pas que le Morbihan. Les conseils généraux du Finistère et des Côtes d’Armor sont tout aussi ardents à soutenir cette filière d’excellence et les projets parfois un peu fous des architectes, à l’image de ce projet incroyable de construction d’hôtels flottants à Lannion porté par Anthénea. La jeune société a déjà enregistré 24 commandes de sa maison marine inspirée de la capsule flottante de James Bond dans le film «L’Espion qui m’aimait». La région Normandie est plus tournée vers les contrats militaires. A noter qu’Allures Yachting, (groupe Grand Large Yachting), spécialiste des voiliers de grande croisière haut de gamme, recrute à Cherbourg. En Occitanie, la filière nautique compte près de 1.200 entreprises pour près de 2.600 salariés. Elle accueille de gros chantiers comme Outremer Catamarans à la Grande-Motte ou encore Catana Group à Canet-en-Roussillon. Face à l’accélération de ses ventes, ce dernier devrait recruter une centaine de salariés cette année. Un contrat de filière vient d'être lancé avec pour objectifs de développer la formation, l'innovation, l'export et de faire de la région un territoire phare de l'industrie nautique. En PACA, ce sont plutôt les activités de maintenance, de refit et de négoce de yachts qui dominent, avec des PME comme MB92 à La Ciotat. Les plus beaux bateaux du monde sont d’ailleurs à La Ciotat qui fait figure de petit salon nautique permanent. Un quasi miracle pour un chantier jadis consacré au naval et qui avait fermé en 1988. On trouve aussi des startups comme Hynova Yachts qui a conçu à Marseille son premier prototype de yacht à hydrogène. La filière voile est en revanche quasi inexistante dans la région. L’autre miracle, c’est la relocalisation à Ayguesvives en Haute-Garonne d’une partie de la production chinoise de Zodiac Nautic, hier si proche du naufrage. L’industrie nautique est peu présente en Hauts-de-France. On peut toutefois mentionner le chantier Wauquiez à Neuville-en-Ferrain (59) qui construit des voiliers de luxe, beaux et indémodables et taillés pour les beaux voyages. A noter que le spécialiste de l’accastillage, Wichard Marine (220 salariés) installé à Thiers en région Auvergne-Rhône-Alpes. Fabricant de couteau à l’origine, le groupe s’est diversifié sur la plaisance dans les années 60, prouvant qu’il est possible de devenir un grand nom international de la plaisance en s’implantant ailleurs qu’en façade maritime. C’est d’ailleurs à Annecy qu’est installée JetCycle. Cette jeune pousse, créée par un enseignant en génie mécanique et productique à l’IUT dAnnecy, a développé une sorte de pédalo volant, une innovation en foil cycling. A Paris, FinX développe des moteurs à propulsion sans hélices. A noter la présence à Mer (41), en région Centre Val-de-Loire, de Sillinger, un constructeur de bateaux pneumatiques pliables et semi-rigides. Un choix d’implantation qui ne doit rien au hasard, la région étant n°1 sur le caoutchouc industriel.

Construction navale

La région Pays de la Loire est n° 1 sur le naval. Le département de Loire-Atlantique (44) est 1er pôle national de construction navale, une filière très présente à Saint-Nazaire avec les Chantiers de l’Atlantique qui construit les plus gros bateaux. MSC vient à nouveau de passer commande pour deux grands paquebots Le naval de défense est aussi représenté par Naval Group à Nantes-indret, spécialisé dans la propulsion des navires, mais aussi les énergies marines renouvelables et par Océa, basé aux Sables d’Olonne et Fontenay-le-Comte (85). On note que les chantiers se positionnent de plus en plus sur les énergies marines et dans les constructions offshore. Les enjeux climatiques sont aussi pris en compte avec des sociétés comme Neoline. Le Cluster Neopolia compte d’ailleurs quelques entreprises ligériennes du naval. La région Bretagne est un pôle important de réparation navale et de conversion, une activité plus présente à Brest. Damen Shiprepair est le spécialiste brestois qui remet en état les paquebots et méthaniers. L’activité est essentiellement tournée vers le militaire. Naval Group, présent à Brest et à Lorient construit des sous-marins et des navires de combat. Turgis & Gaillard, situé à Lorient, intervient également en sous-traitance dans la réparation et la construction navale. A Quimper, Ufast va s’associer à SeaOwl pour un fabriquer un drone de surface pour la marine nationale. La région accueille aussi des petits chantiers du naval en éco-conception comme Bord-à-Bord Boat à Plestin (22). L’association Econav fédère un réseau d’acteurs. Le Morbihan accueille aussi des agences de design et d’architecture navale comme VPLP Design (Vannes 56), l’un des meilleurs cabinets d’architecture navale au monde. Le cluster industriel Bretagne Pôle Naval (BPN) propose sur son site web un annuaire et des offres d’emploi. Quant à la région Normandie, elle est plus tournée vers les contrats militaires avec des groupes comme CMN (intercepteurs) à Cherbourg et Naval Group (13.000 salariés dont 3.000 à Cherbourg), spécialisé dans la construction de sous-marins. PACA fut jadis une région navale, mais elle plus tournée aujourd’hui vers la réparation navale. Jusqu’en 1966, la Provence comptait trois grands chantiers de construction navale à La Ciotat, le Seyne-sur-Mer et Port-de-Bouc qui employaient plus de 10.000 salariés. Ils ont dû fermer l’un après l’autre. Étant en surcapacité et gourmands en finances publiques, ils n’ont pas survécu au premier choc pétrolier de 1973. On s’est donc orienté vers la réparation des méga-yachts. A ce titre, le chantier naval de La Ciotat vient de se doter d’un ascenseur à bateaux permettant d’accueillir les plus grands yachts du monde. De son côté, Marseille Fos accueille l’historique chantier de réparation et de reconversion navale. La filière reconversion/déconstruction devrait permettre de créer de l’emploi spécialisé sur les bassins de La Ciotat, La Seyne-sur-Mer et Toulon. A cela s’ajoutent les recrutements des TPE/PME qui interviennent en sous-traitance pour le naval et la pêche (chaudronnerie inoxydable, aluminium, peinture etc.). On se positionne aussi sur le transport décarbonné. NepTech, une jeune pousse basée à Aix-en-Provence, construit des navires de transport zéro émission. Elle collabore avec la société EODev qui développe des solutions embarquées pour une navigation zéro émission. Dans nos territoires, on manque surtout de soudeurs, de chaudronniers, de mécaniciens et d’électriciens marine, malgré des salaires souvent supérieurs à ceux de la réparation automobile.

Principaux sites de la filière nautique : Bordeaux, Gujan-Mestras, Arcachon, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Poiré-sur-Vie, Les Sables d’Olonne, Dompierre-sur-Yon, Les Herbiers, Cholet, Saint-Hilaire-de-Riez, Aigrefeuille d’Aunis, La Rochelle, Quimper, Vannes, Lorient (capitale de la «sailing valley»), Granville, Caen, Canet-en-Roussillon, Hyères, Toulon, La Seyne-sur-Mer, La Ciotat, Cannes, Port Vauban d’Antibes (les 5 dernières étant plus orientées sur la réparation-maintenance et le refit de yachts et navires de grande plaisance).

Principaux sites de la filière navale : St-Nazaire, Lorient, Concarneau, Pôle de réparation navale de la Ciotat, La Seyne-sur-Mer, Toulon (DCNS), Chantier naval de Marseille (réparation et reconversion)

Principaux sites de la filière glisse : Hossegor, Biarritz, St-Jean-de-Luz

Principaux sites de la filière course au large : Lorient, Port-la-Forêt, Vannes

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AGENCES D’EMPLOI
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RÉSEAUX SOCIAUX ET CLUBS
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Formations types : Bac pro maintenance nautique, Bac STI en Génie des Matériaux, Bac Pro en plasturgie et composites, BEP Traceur de coques, CAP Charpente navale, CQPM opérateur en traitement thermique, CQPM Opérateur de levage et manutention complexe en milieu industriel. CAP et Bac pro Chaudronnerie industrielle + CCP soudure industrielle pour la construction navale ou nautique, Bac pro électromécanicien marine, CAP maintenance nautique, CAP Plasturgie ou Composites et ouvrages chaudronnés, CAP composites, plastiques chaudronnés, CAP Menuisier agenceur, CAP soudure (certification IWS), CAP réparation plaisance, Bac pro Plasturgie, Maintenance nautique, Maintenance industrielle, BEP menuisier en construction nautique + CQP menuisier agencement nautisme, CQP Sellerie nautique, CQP ouvrier voilier, CQP Vernisseur Nautique, BTS Mécanique, électromécanique ou électronique, CQP plasturgie, mention matériaux composites, BTS construction métallique, BTS Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle (BTS CRCI), BTS Construction navale, BTS Dessinateur en construction navale, traceur, BTS maintenance des systèmes électronavals, BUT Génie mécanique, Licence pro mise ne forme des matériaux et soudage, Licence pro métiers de l’industrie navale et maritime (MINM), Ms ingénierie marine / architecture navale et offshore :

Quelques écoles : GRETA CFA Vendée Sables d’Olonne (85), Lycée Jéhan de Beauce Chartres (28) (chaudronnerie), Lycée Pierre Guégin Concarneau (29), Campus de l’Industrie Navale (CINAV) Guipavas 29, CFPA Pointe Rouge, Caen, Laval, Auray, URMA PACA la Seyne-sur-mer, UIMM Pôle formation Bretagne, AFPA Saint-Nazaire, Greta Loire-Atlantique Olonne-sur-mer (85), Institut des Ressources Industrielles Lyon, Lycée de la mer Gujan-Mestras 33, LP Tristan Corbière Morlaix (29), Fab'Academy Saint-Nazaire (44), LP Rosa Luxemburg Canet-en-Roussillon (66), LP Emile Zola Hennebont (56), AFPIA Montaigu (85), GRETA de Vendée les Sables d’Olonne (85), LP des métiers Emile James Etel (56), LP Vaillant Saint-Junien (87), Voile impulsion Marseille, INB Concarneau, Port-la-Forêt, Villefranche-sur-mer, Campus Sud des métiers Nice (maintenance nautique), Nextech Avignon, Pertuis (84), Greta Bretagne Sud Lorient, Ateliers de l’enfer Douarnenez (29), IUT de Lorient, IUT Rennes, Pôle formation UIMM PACA, CLPS Redon (soudage), CFAI Poitou-Charentes (soudage, tuyautage, chaudronnerie), AFPI Brest.

Formations d’ingénieur en architecture navale (architecture navale et offshore (ANO), hydrodynamique, designsp…), type Architecture navale: ingénierie et design (ENSTA Brest), ingénieur calculs et modélisation (ISIMA Clermont-Ferrand), MSC en génie maritime (ENSTA Bretagne, ENSM Nantes, DPEA Architecture navale (ENSA Paris La Villette)

Quelques écoles supérieures : Université Lorraine Metz, Nancy, Université Bretagne Sud (Lorient), IUT Saint-Nazaire, ENSTA ParisTech, ENSTA Bretagne Brest, École d’architecture de Nantes, École centrale de Marseille, École Centrale de Nantes, École d’architecture navale de Southampton UK…

Opportunités à saisir sur quelques spécialités :

Formation de menuiserie en construction nautique et de stratifieur multiprocédés en matériaux composites (AFPA, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85), Réparateur en marine de plaisance (AFPA Marseille (13), Auray (56), Le Havre (76).

  • Polyvia, ISPA Alençon (61) propose des formations en composites.
  • La CCI de Perpignan propose un CQP de menuisier agencement nautisme (l’AFPA d’Auray (56) et Rochefort (17) également).
  • Formation d’opérateur composites hautes performances : AFPA d’Auray (56)
  • Formation d’ouvrier de voilerie : LP Roz Glas Quimperlé (29)
  • Mention complémentaire technicien soudage : UIMM Seine Estuaire Le Havre, Evreux, Port Jerôme
  • Formation en charpente marine, voilerie et sellerie marine ouverte aux demandeurs d’emploi : Les ateliers de l’enfer Douarnenez (29). Charpente marine de bateaux traditionnels : Skol Ar Mor
  • Association Pilotine Marseille (atelier et chantier naval d'insertion)

A noter que le GREF Bretagne relaie les initiatives des entreprises en ce qui concerne les formations mises en place sur la région.

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ÉCOLES D'ENTREPRISE - ÉCOLES DE PRODUCTION
  • La Haute École de formation au soudage a enfin ouvert à Cherbourg à l’initiative d’Orano, EDF, Naval Group, CMN. Hefaïs est son nom. Elle forme des soudeurs venus de toute la France.
  • Le métier du composite étant en tension, Multiplast (Vannes 56) propose depuis quelques années déjà une formation en partenariat avec l’AFPA débouchant sur le CQP Plasturgie, mention Matériaux Composites.
  • l'École Piriou forme aux métiers de chaudronnier, tuyauteur, mécanicien, soudeur dans l'industrie navale (Certificat de Qualification Professionnelle de la Métallurgie)
  • Naval Group qui a déjà son école (Naval Group University) a lancé un campus dédié aux métiers de la conception navale. Parmi les formations proposées, figure celle de technicien intégrateur-projecteur (maquette 3D pour les sous-marins) à bac+2 en contrat de professionnalisation avec le CINAV de Cherbourg pour la partie formation.
  • L’École des chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire propose des formations qualifiantes aux métiers de charpentier métaux, soudeur et tuyauteur.

Écoles de production

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ACTUALITÉ ÉCO

Construction nautique, Plaisance, fabricants de matériel de sports nautiques

L’industrie nautique française (5.435 entreprises, 40.500 salariés), second constructeur mondial, fait la course en tête en Europe, un marché essentiellement porté par la demande étrangère, étasunienne et européenne. Certes, depuis la guerre en Ukraine, la clientèle russe n’est plus là mais le client chinois commence à s’intéresser au nautisme. Malgré les problèmes d’approvisionnement, le marché reste favorable. Année noire 2020 exceptée, la croissance amorcée ces dernières années se poursuit. Elle tient à un gros chiffre d’affaires à l’export (près de 79%) qui profite d’abord à de grands constructeurs comme Bénéteau, Fountaine Pajot. Le premier compte neuf sites en France et six à l’étranger (Pologne, États-Unis, Italie, Portugal), 400 concessionnaires et emploie 8.500 personnes, principalement en France, en région Pays de la Loire. Toutefois, des inquiétudes ont surgi lors du dernier Nautic de Paris. Le grand rendez-vous parisien ne serait plus viable économiquement dans sa configuration actuelle. La Nautic en Seine va se substituer au Nautic Paris. Il se déroulera du 15 ou 20 octobre 2024 dans l'ïle-de-Monsieur entre Sèvres et Boulogne-Billancourt (92). L’industrie nautique française, c’est aussi de petits chantiers très dynamiques et animés par l’esprit de conquête qui affrontent parfois des vents contraires. Spécialisé dans la fabrication des Solenn, la chantier Frank Roy n’a pu bénéficier des aides Covid, sa reprise à la barre étant trop récente. Faute d’atteindre ses objectifs, l’entreprise a été liquidée. Antoine Potier, un ancien de la maison, a pu racheter les moules et lancer son propre atelier AP Yachting à Aubigny-Les Clouzeaux près de La Roche-sur-Yon. Certains y verront un exemple de la théorie de la destruction créatrice. Au début de la crise sanitaire, les professionnels de la plasturgie et des composites avaient lancé le site de crise SOS Plasturgie pour répondre aux besoins des professionnels. On le sait, la construction nautique est soumise à des cycles de flux et de reflux. Durant le trou d’air de 2020, Bénéteau avait du mettre en sommeil certaines usines de construction de voiliers, supprimant quelques emplois aux Etats-Unis et en Slovénie (voiliers sportifs) et sur ses sites vendéens de Challans et de l’Herbaudière. Un fort désir d’acheter des bateaux s’est manifesté au sortir du confinement. Cette filière dynamique et créative compte près de 140.000 emplois directs et indirects en France. On connait aussi sa capacité de résilience, habituée qu’elle est à surmonter les crises. Chez Multiplast, un fabricant de bateaux pour la course au large, on se dit même surpris d’un redémarrage dynamique. Le chantier vannetais a été choisi par Maxime Sorel et Boris Herrmann, deux skippers du Vendée Globe, pour construire deux voiliers monocoques Imoca neufs. Plus récemment, Yoann Richomme, un autre skipper, a sollicité l’expertise de Multiplast pour construire le futur bateau de Paprec Arkéa. Le chantier s’est lancé dans la construction en série de petits monocoques Class40. Malgré les problèmes d’approvisionnement, les constructeurs restent confiants. Chez Fountaine Pajot, le carnet de commande est plein. Il y a du travail pour au moins deux ans. Fort de ses résultats solides (+8,7% sur l’exercice 2021-2022), le Groupe anticipait une croissance comprise entre 10 et 15% pour l’exercice 2022-2023.

La filière est toujours en tension sur cinq de ses métiers : opérateur composites (stratifieur), mécanicien nautique, électricien marine, menuisier d’agencement nautique et accastilleur. Peu avant que ne survienne la crise sanitaire, le groupe Beneteau avait lancé sa nouvelle campagne de recrutement sous le slogan : deviens constructeur nautique. De son côté, Fountaine Pajot, n°2 européen de la plaisance, avait lancé un spot sur YouTube. Cette dernière, spécialisée dans les catamarans à voile et à moteur, emploie 600 salariés. Le chantier charentais a ouvert un nouveau bâtiment à Aigrefeuille d’Aunis destiné à la production de toiles et de mousses servant à la confection de matériaux composites. Si la France est en pointe sur la voile de compétition et plaisance, elle accuse un gros retard sur la construction de megayachts de luxe (de 23 à 75 mètres), un segment où les italiens règnent en maître. Ce segment commence à être affecté par le conflit en Ukraine. On pense évidemment aux superyachts des milliardaires russes. Mais les conséquences ne sont pas anodines sur la grande plaisance, de manière générale. Concernant les grands yachts, à part Couach qui construit des bateaux de 11 à 50 mètres, on ne voit rien venir, sauf peut-être du côté de Marseille où Monaco Marine s’est lancé sur le refit des mega yachts, mais toujours pas de constructeurs. Ce nouveau chantier de La Seyne-Toulon devient du coup l’un des plus grands chantiers de refit et de maintenance des méga, giga yachts en Europe. Quoi qu’il en soit, on construit toujours plus gros, toujours plus grand. La réforme de la taxation des yachts aura donc moins d’impact sur la filière, sauf pour les entreprises de réparation et de refit. En attendant, les professionnels continuent de miser sur l’excellence et l’innovation (accastillage, dérives foil, voile, winch, instruments de navigation, équipements de loisirs nautiques…). Le marché des dérives foil (ces appendices placés sous la coque qui permettent de déjauger) commence à décoller. Il n’y a pas que les professionnels de la course au large, le marché vise aussi le body board, le standup paddle, le wingsurf, avec des sociétés comme F-One à Pérols (34), Foil & Co à Tréhou (29).

La course au large est en plein essor et un éco-système s’est développé sur l’axe Lorient-Vannes. A une encablure de la Cité de la voile Eric Tabarly, dans l’ancienne base sous-marine de Keroman, des PME et TPE s’activent à la construction des Formules 1 des mers. Un peu plus loin à Concarneau, c’est Ino-Rope qui profite de l’engouement. Outre la course au large qui fascine le grand public, ce sont des événements comme le RipCurlPro qui suscitent l’engouement chez les jeunes. Des villes comme Biarritz, Hossegor, Vannes, Lorient, La Rochelle ont commencé à profiter des retombées économiques, mais les fabricants doivent sans cesse s’adapter car les modes sont éphémères. La planche à voile a perdu beaucoup d’adeptes au profit du stand-up paddle, du kite-surf, windsurf, surf foil. Au côté du leader Bicsport, des TPE innovantes comme Elva Sport et Notox ne demandent qu’à prospérer quand d’autres rêvent de lancer leur propre marque en pariant sur des produits éco-responsables, comme les résines époxy bio-sourcées, biocomposites (projet Glazboard). On innove aussi du côté des foils électriques avec Pwr Foil qui commercialise un surf électrique fabriqué à Perpignan. On peut seulement regretter que les vocations ne reflètent pas l’engouement de la jeune génération pour les sports nautiques et de glisse.

A noter qu’une filière de déconstruction des bateaux de plaisance en fin de vie commence à se mettre en place, financée par une éco-contribution prélevée lors de la vente des bateaux neufs. De son côté, la filière surf est déjà à l’œuvre qui a monté un projet de recyclage des planches de surf en bout de course (projet Resurf).

Construction et réparation navale et armateurs

La filière se porte encore bien et exporte grâce aux deux poids lourds français Naval Group et Chantiers de l'Atlantique. Toutefois, la concurrence est rude, en Europe notamment, avec le finlandais Meyer Turku, l'italien Fincanteri, l'allemand TKMS, le néerlandais Damen, l’espagnol Navantia ou encore, le Suédois Kockums AB. La concurrence vient aussi d'Asie. Pour l'heure, nos chantiers recrutent avec beaucoup de difficultés, notamment dans les métiers de production (soudeur, chaudronnier…). La construction navale est un des rares secteurs industriels où l’emploi est en augmentation. C’est le cas chez Piriou, chez Naval Group, chez Socarenam et chez CMN Group.  CMN a enregistré une commande de la marine française pour dix patrouilleurs hauturiers. Piriou vient de mettre à l’eau un navire de desserte fret et de passagers vers l’île d’Yeu. Dans ce contexte encore porteur, le Campus des industries navales (CINAV) de Brest et son réseau de partenaires (AFPA, Greta, IUT, écoles d’ingénieur) se fixent pour objectif de former un millier de jeunes chaque année (du CAP à ingénieur) pour combler le retard. Une filière essentielle à notre économie puisque fortement exportatrice. En global, elle représente près de 42.000 emplois. Les Chantiers de l’Atlantique de St-Nazaire ont enchainé les grosses commandes, dont une ferme de 2 milliards d’euros du croisiériste MSC, de quoi assurer l’avenir, sans compter la construction du futur porte avion nucléaire de la Marine Nationale en collaboration avec Naval Group dans le cadre d’une joint venture. Nos fleurons du naval ont acquis un savoir faire incomparable. On parie aussi sur les navires propulsés au GNL, sur les panneaux solaires à même de faire fonctionner tout le navire, sur la propulsion économe. Et sur l’hydrogène vert, on en est au stade des études. Et chaque nouveau défi pousse les ingénieurs à progresser sur les aspects environnementaux. Les Chantiers de l’Atlantique qui viennent de livrer le paquebot MSC Euribia à l'armateur italo-suisse MSC Croisières n'en ont jamais fini avec les recrutements car la demande pour des navires fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL) est appelée à croître. Confrontée à une forte pénurie de main-d’œuvre qualifiée, l’entreprise a décidé de créer sa propre école baptisée «École Chantiers de l’Atlantique» qui propose des formations en charpente métallique, soudure et tuyautage. Saint-Nazaire vit d’ailleurs un vrai renouveau économique, profitant à la fois de la bonne santé du naval et des projets EMR. De son côté, Socarenam a vu son chiffre d’affaires grimper de 270%. 2021 fut très "animée". Le fameux contrat du siècle australien remporté en 2016 par Naval Group, et «torpillé» par les États-Unis et la Grande-Bretagne, a trouvé son épilogue. Les négociations entre les deux parties se sont soldées par un dédommagement de 555 millions d’euros. Rappelons que sur les 56 milliards d’euros, seuls 8 milliards devaient revenir au chantier français avec, qui plus est, un échelonnement sur plus d’une dizaine d’années. Le gouvernement australien s’en sort plutôt bien. Il a fallu tout de même attendre mars 2025 pour renouer avec les gros contrats. La marine néerlandaise a choisi Naval Group pour la construction de cinq sous-marins Barracuda. Quant au projet d’alliance avec l’italien Fincantieri, il a finalement capoté, ce qui n’empêchera pas les deux groupes de collaborer, comme sur ce projet de consortium associant quatre constructeurs européens (Naviris, Naval Group, Fincantieri et Navantia) pour construire la future corvette européenne. Depuis, Naval Group a engrangé bien d’autres commandes. Le prochain gros chantier à l’horizon 2025 sera la construction du porte-avions à propulsion nucléaire de la Marine Nationale qui se substituera au Charles-de-Gaulle. De son côté, Couach a obtenu un contrat pour le renouvellement de la flotte de la SNSM (70 navires à construire dans les dix ans). On compte sur un coup de pouce de l’État aux industriels de la mer pour fédérer les énergies et booster plus encore le développement de la filière. Le Comité Stratégique de Filière (CSF) veut relancer l’innovation et la modernisation. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’une industrie à haute valeur ajoutée. Malgré sa bonne tenue en France, et comme on le voit, la filière reste exposée à la concurrence planétaire et aux aléas géopolitiques. Les chantiers peinant à trouver de la main-d’œuvre hautement qualifiée sur le local, il est tentant de faire venir des professionnels de Pologne ou de Lituanie. Ces derniers irriguent malgré tout l’économie locale. A noter que le numérique et la robotisation s’accélèrent dans ce secteur où les gains de productivité sont indispensables pour rester dans la course (robots de carénage, de découpe, de soudage). L’interopérabilité de Revit, un logiciel BIM utilisé dans le BTP, permet aujourd’hui de modéliser certains équipements des bateaux, engendrant un gain de temps pour les bureaux d’études. Bref, un secteur qui s’inscrit clairement dans l’usine 4.0.

Clichés sur les métiers, difficultés de recrutement

En attendant, les entreprises s’emploient à faire tomber les clichés sur les métiers de la construction navale pour attirer les talents. Le spot des Chantiers de l’Atlantique (devenez bâtisseur des géants des mers) traduit aussi un problème de taille, à savoir le manque de soudeurs et de charpentiers métaux. Le cluster Bretagne Pôle Naval organisait il y a peu une journée d’immersion pour une soixantaine de jeunes éloignés de l’emploi. On a beau multiplier les visites de chantiers, les conférences, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Une communication comme le Navire des métiers peut servir la cause. De son côté, Naval Group, qui recrute sur 400 métiers qui vont du soudeur à l’ingénieur spécialisé en IA ou cybersécurité, alerte sur le risque de pénurie de talents. C’est pourquoi l’ouverture de la Haute École de soudure Hefaïs était attendue avec impatience. On peut débuter en bas de l’échelle et entrer sans qualification. Inutile de préciser que sur ces chantiers du métallique de grande hauteur, le risque d’accident est toujours présent, mais de gros efforts ont été faits en matière de sécurité. Les tâches les plus accidentogènes sont aujourd’hui confiées aux robots de découpe au plasma, robots de soudage, robots préhenseurs. Des recherches sont sans cesse menées pour réduire les risques. Preuve de cette évolution, 20% des salariés qui travaillent sur les chantiers navals sont aujourd’hui des femmes. On trouve maintenant des soudeuses, des câbleuses sur les chantiers.

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EMPLOIS PÉNURIQUES
  • Soudeur
  • Chaudronnier naval
  • Électricien nautique, naval
  • Opérateur matériaux composites
  • Stratifieur *
  • Technicien d’études
  • Peintre nautique, naval
  • Menuisier ébéniste agencement nautique
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CHIFFRES CLÉS

Construction nautique : 5.468 entreprises et 45.000 emplois environ (140.000 en incluant les emplois indirects). 470 ports et installations de plaisance en mer

Construction navale : 480 établissements, environ 42.000 emplois

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PAROLES DE PROS

Yann Penfornis. Directeur général associé de Multiplast (56 Vannes)

«Nous avons été les premiers à nous installer à la Pointe des immigrés sur le parc du Golfe à une époque où les bateaux de compétition étaient réalisés en bois moulé ou en aluminium. 35 ans plus tard, nous sommes toujours là et nous construisons des bateaux de plus en plus grands et de plus en plus rapides. Notre créneau, c’est la mise en œuvre de matériaux composites et nous avons des difficultés à recruter sur le local. C’est pourquoi, en 2013, nous avons pris le taureau par les cornes et monté notre propre centre de formation composites. Multiplast se diversifie et s’agrandit. Si le métier est physique, il est aussi varié et non répétitif. De plus, nous bénéficions d’un environnement agréable, avec la mer à proximité, des locaux high-tech, un restaurant d’entreprise, de bonnes conditions de travail. Pour nos collaborateurs, il y a en prime la fierté de participer à des réalisations prestigieuses. Pour nous, le profil idéal, c’est un jeune de 28 ans avec deux à trois ans d’expérience dans le composite. Nous recherchons avant tout des gens manuels qui ont un fort esprit d’équipe. De ce point de vue, un menuisier de formation a toute sa chance, notamment parce qu’il sait lire un plan. Nous continuerons de former nos futurs ouvriers et techniciens pour nos ateliers, car ces profils sont difficiles à trouver.

La diversification est une des clés de la réussite de Multiplast. Leader dans la fabrication des matériaux composites, le chantier s’est développé sur l’aéronautique et le spatial notamment. Une diversification qui permet aussi de lisser les plans de charge. Le chantier vient de mettre à l'eau le nouveau trimaran Primonial 2 du skipper Sébastien Rogues.

voir aussi les deux articles sur notre blog

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